Levez les yeux ! C’est moi qui passe sur vos têtes,

Diaphane et léger, libre dans le ciel pur ;
L’aile ouverte, attendant le souffle des tempêtes,
Je plonge et nage en plein azur.

Comme un mirage errant, je flotte et je voyage.
Coloré par l’aurore et le soir tour à tour,
Miroir aérien, je reflète au passage
Les sourires changeants du jour.

Le soleil me rencontre au bout de sa carrière
Couché sur l’horizon dont j’enflamme le bord ;
Dans mes flancs transparents le roi de la lumière
Lance en fuyant ses flèches d’or.

Louise Ackermann, Poésies Philosophiques, Le Nuage

  • Matériaux : terre rouge finement chamottée
  • Finitions : brut
  • Dimensions, poids 60x40x10cm, 20 kg
  • Création 2023

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